C’est un secret pour personne, la planète va mal. Et plutôt que de culpabiliser les gens avec leur voiture, l’avion, les noix de cajou et que sais-je encore, si on essayait de faire chacun à son échelle du mieux qu’on peut pour prendre soin de l’environnement?
Seulement voilà, quand on se lance dans le zéro déchet, on est souvent un peu perdu. Il y a tellement de gestes, d’automatismes à changer qu’on ne sait par où commencer. Je vous propose donc de vous attaquer à une pièce et d’essayer de voir comment vous pouvez générer moins de déchets parce que le moyen le plus simple pour ne pas polluer, c’est encore de ne pas créer de déchets.
Dépolluer la salle de bains
Moi, j’ai commencé par la salle de bains. Exit les shampoings et gel douche plein de perturbateurs endocriniens pour le corps et plein de plastiques ! Je suis passée au savons et shampoings solides, une fois mes vieux flacons chimiques terminés, bien sûr.
J’avais découvert lorsque je travaillais pour le magazine #NOUS de Nice-Matin, la marque de savons L’Atelier de la Maison Jaune. Infirmière à la peau sensible, Pascale Marchini-Lanfranchi s’est mise à confectionner ses savons bio et vegans pour elle avant d’en faire un commerce à succès. Ses savons sont supers, ils ne tiraillent pas la peau grâce à la saponification à froid, ils sentent bons, ils durent longtemps et ils coûtent entre 6 et 8 euros les 100 gr. Ma peau hyper sensible n’a eu aucun soucis à s’adapter à ces produits. Si l’histoire de cette marque vous intéresse, vous pouvez retrouver mon article ici.
Mais revenons à nos cotons… Qui dit salle de bains, dit aussi démaquillage et là, quand on pense aux cotons démaquillants qu’on utilise tous les jours, on se dit qu’il est urgent d’intervenir. Mais quand j’ai vu fleurir sur les étals des magasins bio des disques démaquillants autour de 15 euros les 5, j’avoue que mon esprit critique (et parfois retors, qui a dit souvent?) a immédiatement pensé : « Je vais me les faire ces disques, j’ai du tissu africain à foison, une vieille serviette éponge, ça fera l’affaire! » Et effectivement, ça fonctionne malgré mes capacités ultra-limitées en couture !
J’ai donc coupé deux disques de tissu (un tissu lisse, une serviette éponge), mis des épingles pour qu’ils restent en place et les ai cousu ensemble et après une quinzaine de lavages, ils tiennent encore la route. Bien sûr, si vous avez une surfileuse ou une machine à coudre ce sera plus joliment fini. Mais le principal, c’est que ça fonctionne ! A vous de jouer!
